Pendant que le pâté cuit, sortir boyaux de porc et machine ad hoc. Fabriquer les saucisses. (à suivre)
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Le feuilleton des cochonnailles #5 Dans la lessiveuse
Une fois les boîtes remplies, les entasser dans la lessiveuse. Remplir d’eau à ras bord et lancer la cuisson du pâté. (à suivre)
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Le feuilleton des cochonnailles #4 Brasser la viande
Préparer le pâté. Hacher l’ail et les herbes, puis mélanger, brasser la viande dans une grande bassine. Avant la mise en pots. (à suivre)
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Le feuilleton des cochonnailles #3 Peler l’ail
Pendant que le hachoir poursuit son œuvre, il faut peler des dizaines de gousses d’ail. Prendre des gants. Odeur tenace. (à suivre)
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Le feuilleton des cochonnailles #2 Le hachoir
Une fois salée, cette viande il faut la hacher. Mécanique, ce bruit de gorge qui rend la chair à saucisses. (à suivre)
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Le feuilleton des cochonnailles / #1 Le salage
Les cochonailles. Ce sera comme un feuilleton. Rite hivernal dans les campagnes. Ici en Béarn. N’entendrez pas le cochon hurler juste avant d’être abattu. N’a pas sa place ici, ce cri. Insupportable. Je sais qu’il a existé mais l’ai rangé sur l’étal des souvenirs honteux. L’histoire commence avec le salage de la viande. (à suivre)
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Le Faux Lion du Sénégal
La danse du Faux Lion – Simb en wolof, la langue la plus parlée au Sénégal – est organisée dans toutes les régions du pays, à certaines grandes occasions comme la fête de l’indépendance ou la fête de la jeunesse ainsi que lors des grandes vacances par exemple.
A l’origine, le Faux-Lion est un rite de possession qui remonte à l’époque où le Sénégal était couvert de forêts peuplées d’animaux sauvages. La légende veut que le chasseur qui survivait à une attaque de lion devenait une personne étrange qui perdait la tête. Pour le soigner, les guérisseurs procédaient alors à des rituels de « possession ». Aujourd’hui, le jeu du Faux Lion est une animation de rue très populaire au pays de la Téranga.
Prière aux masques
Recueil : « Chants d’ombre »
Masques! Ô Masques!
Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir
Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit
Je vous salue dans le silence!
Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion.
Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane
Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.
Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride
Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc
A votre image, écoutez-moi!
Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable
Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.
Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.
Que nous répondions présents à la renaissance du Monde
Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.
Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons?
Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore?
Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés?
Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huile
Ils nous disent les hommes de la mort.
Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds
reprennent vigueur en frappant le sol dur.
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