Me voici donc installé au bord d’une rivière nommée le Saleys. Elle traverse Salies-de-Béarn, dans les Pyrénées Atlantiques et se jette dans le Gave d’Oloron. Par temps de grosses pluies, j’entends depuis mon lit le Saleys rouler ses flots tumultueux et cela me berce.
On pourrait croire que le Saleys doit son nom à Salies, la cité du sel. Il n’en est rien. L’origine est plutôt à rechercher dans la langue occitane, précisément du mot salejà, qui signifie remuer, s’agiter en gascon.