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Duerme negrito

Découvert et propulsé sur scène par une certaine Edith Piaf en 1950, le chanteur et guitariste argentin – indien par son père et basque par sa mère – Athualpa Yupanqui. Il fut porte-parole des paysans misérables d’Argentine et proche du Parti communiste, ce qui lui valut son exil en France. Parmi les centaines de chansons qu’il interpréta, Duerme Negrito.
La guitare de Yupanqui
Duerme negrito
Duerme, duerme negrito,
que tu mama está en el campo, negrito…

Duerme, duerme negrito,
que tu mama está en el campo, negrito…*

Te va a traer codornices para ti,
te va a traer rica fruta para ti,
te va a traer carne de cerdo para ti.
te va a traer muchas cosas para ti.
Y si negro no se duerme,
viene diablo blanco
y ¡zas! le come la patita,
¡chacapumba, chacapún…!

Duerme, duerme negrito,
que tu mama está en el campo, negrito…

Trabajando,
trabajando duramente, trabajando sí,
trabajando y no le pagan, trabajando sí,
trabajando y va tosiendo, trabajando sí,
trabajando y va de luto, trabajando sí,
pa’l negrito chiquitito, trabajando sí,
pa’l negrito chiquitito, trabajando sí,
no le pagan sí, va tosiendo sí
va de luto sí, duramente sí.

Duerme, duerme negrito,
que tu mama está en el campo, negrito…
Athualpa Yupanqui
(1908 – 1992)

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Joyeux anniversaire Marius !

Aujourd’hui, mon fils Marius a fêté ses 10 ans. Nous avons célébré ce bel anniversaire en famille. Ce fut joyeux et émouvant. Je crois bien que cela lui a beaucoup plu…

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Mike Ibrahim, I like him

En voiture hier soir. Tard. Très tard. En route vers la maison. France Culture pour m’accompagner. En quête d’émotions douces après un beau week-end avec mes enfants. Dans le poste, une voix m’accroche et des paroles me touchent. Talent. Poésie et ironie mêlées. Mélodies prenantes. Le chanteur s’appelle Mike Ibrahim. Auteur compositeur interprète. Je ne le connaissais pas. Je ne pourrai plus le dire. L’artiste était l’invité d’Hélène Azéra dans l’émission « Chanson Boum » sur France Culture. Extrait de Une fille de l’est à Orly-ouest

Une fille de l’est à Orly-ouest est l’un des titres de « L’enfant des siècles », le nouvel album de Mike Ibrahim.
L’artiste propose sur son site le téléchargement gratuit d’un livre de nouvelles, « Les animaux sauvages ». Les textes ont été écrits à partir des titres des chansons de l’album « L’enfant des siècles ».

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Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Il y a 99 ans jour pour jour, Jean Jaurès était assassiné en plein Paris. Professeur agrégé de philosophie, député socialiste, fondateur du journal L’Humanité, le Tarnais était un pacifiste résolu, farouche opposant à la guerre de 14 qui s’annonçait. Jaques Brel a consacré une immense chanson à Jaurès. Voici la reprise de Zebda.

Jaurès commémoré par le journal l’Humanité

La Fondation Jean Jaurès

Le site Jaurès Info

Jaurès à l’Assemblée Nationale

 

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Zoé chante en wolof

Zoé, ma fille cadette, a vraiment du talent : en deux temps trois mouvements, elle est capable de chanter en wolof

L’extrait interprété par Zoé est « Pullo Ardo » de Youssou Ndour, de l’album Rokku Mi Rokka

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Le lundi au soleil levant

Je ne suis pas vraiment fan de Cloclo. Jamais été touché par ses chansons. Ni amusé. Mais comme je suis tout sauf sectaire, je m’amuse à écouter cette version japonaise du tube « Le lundi au soleil ». Extrait
Le chanteur s’appelle Saeki Kenzo. Il a aussi sorti un album de reprise de quelques chansons de Gainsbourg, intitulé « L’homme à la tête de sushi ».

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La Marseillade de Djam Deblues

Il y avait la Marseillaise reggae de Gainsbarre, il y a la Marseillade de Djam Deblues. Le bluesman marseillais est venu la jouer samedi dernier au Rouge Belle de Mai, lors de la première Soupe aux livres marseillaise. Il l’avait interprétée l’an passé au cabanon du Frioul, pour fêter ses 3 ans de chanson en solo. Tendez bien l’oreille et vous verrez que cette Marseillaise colle parfaitement à l’actualité…

LA MARSEILLADE
(Djam Deblues)

Allez minots de la Marsiale
Aujourd’hui on va se gaver
Entre nous plus de linge sale
Dans l’anis on va le laver ! (bis)
Tu captes qu’après Marignane
Brament les nervis à Le Pen
Ils croivent qu’à la ouaneguène
Y vont t’escaner sans castagne !

Zarmas sacs-de-vin
Contre ces nazillons
Buvons chantons !
Du jaune pur
Et des microsillons !

Y nous cherchent ou quoi ces comiques ?
Gaou-galines ou bien plus pire
Y se croient des bombes atomiques
Esprès qu’on s’esplose de rire ! (bis)
Marseillais t’as pas de manières
Que tu les veux dans ta cité
Et de les laisser méditer―ranée
De nous escamper en galère !

Qué ! rien qu’un rien de nazillards
Font les crabes dans le panier ?
Qué ! ces sinistres allumards
Veulent nous prendre à la contrée ? (bis)
Ho Bonne-Mère ! retiens-moi
Y me monte le rouge au front
Du temps qu’ils tapent le carton
Nous on coupe les reines et les rois !

Tressudez faïous de la fève
Ou allez vous néguer aux Goudes !
Parce que des fois que si je me lève
Mais d’abord je lève mon coude ! (bis)
Comme on voit double hè bé mon vier
Te casse qu’on verse sous la table
On vous met deux fois plus minables
A brouméger sur vos souliers !

Marseillais on va être brave
On va pas les tuer beaucoup
Juste se les empéguer grave
Avant de s’empéguer entre nous ! (bis)
Mais ces cousins d’Adolphe Thiers
Tant y préfèrent mieux qu’on leur prête
De suite nos téléfounettes
Pour pouvoir appeler leurs mères !

Amour violent pour le pastis
Qui voudrait nous lever nos verres ?
Liberté ma belle saucisse
Laisse-nous de tuer le ver ! (bis)
Sous nos casquettes les cigales
Tchatchatchatchatchent avé l’assent
Pour qu’ils leur vient avant longtemps
Les bras qui rapetissent et la gale !

On va pas chercher un travail
Déjà que les jeunes en ont pas
C’est pas qu’on serait des brancaïs
Mais tu nous vois marcher au pas ? (bis)
Et si on quitte le Ricard
Gisclant du bar de la Marine
Ceux-là qui partent en biberine
Y vont nous tanquer Marine au bar !

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Djamil, le croco de Florence

Florence Lanéelle est une jeune conteuse et chanteuse qui aime tellement les crocodiles et le métissage qu’elle s’apprête à publier aux Editions Parole  » Djamil, le crocodile qui perdit ses dents « .
Ce conte humoristique illustré, elle l’a conçu avec son papa Patrick. Il  s’accompagne de 12 chansons, une mescle de genres musicaux. En avant première, Florence est venue nous présenter son livre-disque lors de la récente Soupe aux livres marseillaise au Rouge Belle de Mai. Formidable et touchante prestation de cette artiste de talent. Voici un extrait de l’une des chansons :  » La bande originale des sympatypiques « 
 » La bande originale des sympatypiques «  (extrait)

« Nous sommes la bande des singuliers :
Les singuliers au pluriel.
Nous sommes des animaux anormaux :
Drôles, insolites, étranges, rigolos,
Hors-séries et numéros spéciaux.
Nous évoluons en dehors des normes :
Petits, bizarres, chelous, énormes,
Nous ne sommes pas des copies conformes.
Nous sommes des types atypiques,
Particuliers, distingués, uniques :
Pour trouver ton identité, pas besoin d’être identique !

Nous sommes la bande des singuliers :
Les singuliers au pluriel.

Si tu as peur de te tromper,
Peur de tout rater,
Peur de décevoir,
Peur du vide, du noir,
Peur du ridicule,
Peur d’avoir l’air nul,
Peur de la solitude,
Peur de changer tes habitudes…
N’oublie pas qu’on est plus forts à plusieurs,
Qu’un pot-pourri a une bonne odeur,
Que l’on naît tous différents, originaux,
Qu’être curieux n’est pas un vilain défaut,
Que le complet est rapiécé et le parfait glacé,
Qu’un grain peut aussi être un grain de beauté,
Qu’on peut s’assembler sans se ressembler,
Que l’on fait ce que l’on peut avec ce que l’on est.
Nous sommes la bande des singuliers :
Les singuliers au pluriel… »
Publié dans la Collection « Pourquoi ?  » Djamil, le crocodile qui perdit ses dents «  sera disponible à la mi-mai. Voici comment Jean Darot, le créateur des Editions Parole  évoque l’esprit qui imprègne cette collection :

 » Les livres de la collection « Pourquoi ? » se lisent à plusieurs mains. C’est
pourquoi ils portent le dessin d’un livre ouvert contenant une grande main et
une petite main. Ils peuvent être lus aux petits tant qu’ils ne savent pas lire. Ils
peuvent être lus avec les petits quand ils se mettent à lire. Ils peuvent être lus
par les petits lorsqu’ils sont devenus grands et même très grands. Ils donnent
naissance aux « Pourquoi ? » des petits. Ils permettent aux grands de disposer
de quelques réponses. »

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Embarcatz avec Moussu T e lei Jovents

Dans une semaine sort  » Artemis « , le nouvel Moussu T e lei Jovents. J’ai pris tellement de plaisir avec les albums précédents que j’ai hâte de découvrir les titres de ce 5ème opus, enregistré à L’Estudio de La Ciotat . Voici un extrait de l’un d’entre eux,  » Embarcatz « 
Embarcatz en écoute sur Deezer http://www.deezer.com/fr/album/6403243

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Majestueux Nick Cave

J’aime la voix majestueuse et les textes poétiques de Nick Cave. Son dernier opus, livré avec avec The Bad Seeds, est d’une facture mélancolique qui m’émeut et me transporte vers des territoires désolés, à l’image de  » Jubilee Street « , le 4ème titre de  » Push the sky away « . Extrait

 » On Jubilee street there was a girl named Bee / Dans la rue Jubilé il y avait une fille s’appelant bee
She had a history, but no past / Elle avait une histoire, mais pas de passé
When they shut her down the Russians moved in / Quand ils l’ont arrêté les russes ont bougé
Now I am to scared to even walk on past / Maintenant je suis trop peureux pour marcher dans le passé

She used to say: / Elle avait l’habitude de dire:
All those good people down on Jubilee Street / Toutes ces bonnes personnes descendant sur rue Jubilé
They ought to practice what they preach / Ils devraient mettre en pratique ce qu’ils prêchent
Here they are to practice what they preach / Ici, ils sont à pratiquer ce qu’ils prêchent
Those good people on Jubilee Street / Ces bonnes personnes sur rue Jubilé
And here I come up the hill / Et me voilà sur la colline
I’m pushing my own wheel of love / Je pousse ma propre bagnole de l’amour
I got love in my tummy and a tiny little pain / J’ai de l’amour en moi et une minuscule douleur
And a ten ton catastrophe on a 60 pound chain / Et 10 tonnes de catastrophes avec une chaîne de 60pounds
And I’m pushing my wheel of love on Jubilee Streets / Et je pousse ma bagnole de l’amour sur rue Jubilé
I look at them now… / Je les regarde maintenant…  »

Le site officiel de Nick Cave

 

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