Bienvenue dans mon blog sonore !
Chaque jour viendra s’y installer l’un des sons enregistrés à deux pas de
chez moi ou de l’autre côté du monde.
Pour commencer la série, voici le chant matinal d’un rossignol de Shanghai.
Avant que le tumulte de la grande cité chinoise le réduise au silence,
l’oiseau a trouvé sa place au lever du jour.
« Les nuits suivantes, quand le rossignol se remettait à chanter, le pêcheur redisait à chaque fois: « Mon Dieu! Comme c’est beau ! » Des voyageurs de tous les pays venaient dans la ville de l’empereur et s’émerveillaient devant le château et son jardin; mais lorsqu’ils finissaient par entendre le Rossignol, ils disaient tous: « Voilà ce qui est le plus beau! » Lorsqu’ils revenaient chez eux, les voyageurs racontaient ce qu’ils avaient vu et les érudits écrivaient beaucoup de livres à propos de la ville, du château et du jardin. Mais ils n’oubliaient pas le rossignol: il recevait les plus belles louanges et ceux qui étaient poètes réservaient leurs plus beaux vers pour ce rossignol qui vivaient dans la forêt, tout près de la mer. »
Le Rossignol et l’Empereur, conte d’Andersen
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