J’ai interviewé Daniel Mermet dans le couloir qui remontait vers le grand hall du Quartz, à la fin de la soirée spéciale Là-bas si j’y suis donnée hier-soir au public du festival Longueur d’Ondes. Détendu et disponible, le journaliste-producteur qui vient de fêter les 25 ans de son émission de reportage radiophonique sur France Inter. Initialement « émission des sans voix, des sans parole », Là-bas si j’y suis est devenue « un restaurant populaire qui propose une cuisine maison avec des plats du jour ». Une cuisine épicée souvent, teintée de cet esprit de résistance à l’ordre établi et à l’idéologie dominante. 600.000 auditeurs la dégustent chaque jour. Sur scène hier-soir, interrogé par Olivia Gesbert – productrice de l’émission Dimanche, et après ? sur France Culture – et par le public, Daniel Mermet nous a offert un festival de non-langue de bois. Brillant conteur. Incisif, ironique et combatif. Adepte de la « transgression qui participe à l’invention » et de cet « imparfait de l’objectif » cher à Prévert. De la pure régalade.
Là-bas si j’y suis, modeste et géniale, totalise 5.000 émissions fabriquées par un millier de personnes : reporters, réalisateurs, assistants, etc… Le site officiel, c’est par ici. Le site non-officiel où l’on peut notamment télécharger les émissions depuis 2001 c’est par là.
Fañch Langoët, véritable encyclopédie vivante de la radio, a consacré à Daniel Mermet de nombreux billets de son blog Radio Fañch.
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