Presque au coucher du soleil lundi-soir. Après avoir quitté les comédiens de Base Art Compagnie, pas résisté à l’appel du Géant de Provence, escaladé à vélo il y a près de 10 ans en compagnie d’un ami. Cette fois-ci en voiture. Mais les trois derniers kilomètres, à pied. Au sommet, un vent assez fort et assez frais. Plus personne, sauf un Monsieur de Bruxelles qui attend son fils Émile, passionné de vélo. Fierté partagée dans la lumière dorée.
Pas pu m’empêcher de penser au Mont Fuji
Entendu les oiseaux
Taisez-vous !
Thanks Tom
Tweet
Bravo bravissimo à Emile pour ce magnifique exploit!
Je suis tout avec toi. Voir ce beau vélo bleu au sommet du Géant de Provence avec un tel vaillant cycliste fait chaud à mon cœur et mon âme. Félicitations au « Monsieur de Bruxelles » qui t’a attendu au sommet. Papa Philippe, comme on dit au Congo, a été vaillant d’affronter la pente et le froid en cette saison.
Dans sa célèbre lettre, Pétrarque fait le récit de l’Ascension du Mont Ventoux en 1353 , 17 ans après l’avoir gravi à pied en 1336. La lettre est un élan moderne de littérature sur la vie, l’excursion d’une journée étant devenue… un programme pour la vie. En voici un extrait choisi que je livre à ta réflexion, cher Emile : « Ce que tu as tant de fois tenté aujourd’hui en escaladant cette montagne se répétera, pour toi et pour tant d’autres qui veulent toucher à la béatitude ; si les hommes ne s’en rendent pas compte aussi facilement, cela vient du fait que les mouvements du corps sont visibles, tandis que ceux de l’esprit sont invisibles et cachés. La vie que nous appelons heureuse occupe les hauteurs et, comme dit le proverbe, ‘étroite est la route qui y mène’ ; nombreux sont aussi les cols qu’il faut passer, de même, nous devons avancer par degré, de vertu en vertu ; sur la cime est la fin de toutes choses, le but vers lequel nous dirigeons nos pas. Tous veulent l’atteindre, mais comme dit Ovide, ‘vouloir est peu ; il faut, pour parvenir, désirer ».
Merci à vous, Bruno, de ce magnifique commentaire. J’ignorais que Pétrarque monta un jour et remonta tout là-haut. Oui, « sur la cime est la fin de toutes choses ». Rencontrer Émile et croiser son regard au sommet du Géant de Provence fut un ravissement. Félicitez-le une nouvelle fois de ma part et souhaitez-lui bien d’autres sommets. À vélo ou à pied 🙂
L’exploit d’Emile nous ravis tous dans la famille et votre commentaire plein de poésie ajoute à notre joie un sujet de réflexion profonde. Nous vous en remercions de tout cœur.
Papy Baret