Enfant de Marseille, j’ai toujours entendu parler du Rhône bien sûr. De ses Bouches aussi, bien sûr. Alphonse Daudet, le mistral qui dévale de là-haut le long de son lit et qui l’hiver, nous fracasse de froid. Moi qui adore tremper mes pieds dans l’eau vive – la mer, l’océan, le Lot, le Gave d’Oloron, le Lac de Sainte Croix, entre autres – je n’ai pourtant jamais mis les pieds dans le Rhône. Mais bon, pour prétendre me faufiler jusqu’aux rues d’Arles et Avignon, il m’a fallu l’approcher, ce grand fleuve. A chaque fois, j’avoue avoir marqué un temps d’arrêt devant sa majesté, sa largeur d’âme, son danger calme aussi.
Tout ça pour vous dire que depuis peu, j’ai approché un autre fleuve. Les yeux fermés cette fois-ci. La Loire, oui. La Loire si éloignée de mon univers de Marseillais et pourtant si présente désormais grâce à Radio Fañch, un blog remarquable dédié à la radio et tenu par un Breton du tonnerre. La Loire donc, la voici, racontée par Sophie Berger, qui l’a parcourue de la source à l’estuaire, à pied, sur 1.000 kilomètres jusqu’à Nantes la ville de son enfance. Extrait du documentaire diffusé ce dimanche 27 octobre par la RTBF, la radio publique belge.
Pour prolonger le voyage en sons et en images, le blog de Sophie Berger
Radio Fañch, c’est ici.
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