J’ai joint ma voix à celle de ces enfants, femmes et hommes chinois parce que je sais que nommer signifie faire un pied de nez à l’oubli, à la disparition, à l’effacement. Ai Weiwei n’a pas disparu de la scène, non. Seulement voilà, il ne pourra pas assister au vernissage de l’exposition » Ai Weiwei – Evidence » que lui consacre à partir d’aujourd’hui le Musée Martin Gropius Bau à Berlin. L’artiste reste privé de passeport. Les autorités chinoises le lui ont confisqué en 2011. Ce qui l’empêche de sortir de Chine mais pas de créer.
ARTE Creative n’oublie pas Ai Weiwei. Elle présente sa performance filmée « Fresh Flowers » : chaque jour depuis le 30 novembre 2013, il dépose un bouquet de fleurs fraichement coupées dans le panier d’un vélo garé devant son atelier de la banlieue pékinoise.
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