Je l’ai appris tout à l’heure à la radio, c’est donc aujourd’hui la Journée Mondiale des toilettes. OK. Pas compliqué de trouver ce que j’aimerais pouvoir lancer aux oubliettes et tirer la chasse par dessus : en vrac, le racisme sous toutes ses formes, la xénophobie sous toutes ses coutures, l’intolérance, la méchanceté, la violence faite aux pauvres, l’indifférence devant les démunis, le mépris glacé de la finance pour les humbles, l’arrogance des nantis, la suffisance des grands de ce monde face aux gens du peuple, la morgue des éditocrates qui n’ont plus mis les pieds dans une cité ou une exploitation agricole depuis des lustres, les télévisions qui abreuvent les gens de programmes stupides, consternants, l’irrespect vis à vis de la différence. De toutes les différences. J’en oublie sans doute, mais c’est déjà beaucoup. Alors, je respire un grand coup et je tire la chasse.
La Journée Mondiale des toilettes est en fait une chose très sérieuse puisqu’elle est placée sous l’égide de l’ONU. J’avoue que tout à l’heure, cette info m’a fait un peu sourire de prime abord. Mais plus question de sourire lorsque j’apprends que près de 2,5 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des installations sanitaires correctes. Que fournir des toilettes pourrait permettre de sauver la vie de plus de 200.000 enfants chaque année. Selon la World Toilet Organisation, chaque année plus d’un million et demi d’enfants et de bébés de moins de 5 ans meurent à cause de diarrhées et autres maladies dues à de mauvaises conditions d’hygiène, à commencer par les sanitaires.
Les toilettes publiques, c’est aussi un « combat » dans nos villes. Tenez, à Marseille, la deuxième ville de France, eh bien le compte n’y est pas comme le rappelle le site Marsactu.
Tweet