Marseille. Plages du Prado. Une balade au soleil le long de la mer avec Noémie, ma fille aînée. En haut d’une petite butte, le monument dédié à Arthur Rimbaud, venu s’échouer à Marseille, son dernier voyage, et mourir à l’Hôpital de La Conception le 10 novembre 1891. Depuis bientôt un quart de siècle une sculpture de Jean Amado et une stèle en contrebas évoquent le poète et son Bateau ivre. Monument discret, fortin bistre penché vers la mer. Mémoire fragile. Polie comme un ancien galet. Pour combien de temps encore ?
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Le vent, qu’on devine doux, et dans ce vent léger le nom de Rimbaud, aux semelles de vent … ça fait respirer.
Oui, Isabelle. Ce qui donne un peu de souffle aussi, c’est ce désir de redécouvrir Rimbaud.