Mon fils Marius aime jouer de la flûte. A l’école, il apprend des morceaux qu’il révise consciencieusement à la maison. Il s’applique et parfois il s’énerve aussi un peu. J’avoue que ça me plaît beaucoup de le voir ainsi se concentrer pour m’offrir par exemple l’Hymne à la joie du grand Ludwig van Beethoven
Lorsque Marius sera un peu plus grand, je lui raconterai que Ludwig van Beethoven ( 1770 – 1827 ) composa l’Hymne à la joie sur le poème l’Ode à la joie écrit par Friedrich von Schiller en 1785. Je lui dirai aussi que ce morceau est surtout connu comme final de sa 9ème Symphonie et qu’il a été interprété de plusieurs façons : grand orchestre ou formation de musique de chambre
Je réciterai aussi à mon fils deux vers du poème de Schiller, qui résument à eux seuls l’idéal de paix du poète allemand :
« … Alle Menschen werden Brüder
Tous les hommes deviennent frères
Wo dein sanfter Flügel weilt
Là où tes douces ailes reposent… »
Ces ailes sont celles de la joie, célébrée par Schiller dans ce poème qui exalte l’unité et la fraternité humaine.
Ludwig van Beethoven sur France Musique
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La base de la base! Et une interprétation naïve mais habitée j’adore!!!
Merci Bibulle. Mon fils « habité », ça me va bien 🙂 En plus, quand ça vient d’une artiste 🙂
mon grand ou presque Marius !