Parti pour le grand large hier. Dans ma tête. Sous le vacarmes des trombes d’eau qui traversaient le paysage. Ai navigué vers le Nord. Cap sur la Norvège où j’ai caboté en longeant des phares et leurs cornes de brume. Odderøya, Store Torungen, Oksøy. Rien que ces noms racontent la rudesse de ce son précieux pour les marins d’autrefois. Un son que j’imagine lancé par de gigantesques gosiers d’animaux marins. Un son témoin du temps où les phares vibraient encore de paroles humaines. Pour prolonger cette écoute, une visite s’impose au site Cornes de brume. Renseignement pris, dès que les cornes de brume tombent en panne, elles ne sont plus réparées. Elles disparaîssent peu à peu du paysage sonore. Dans le nord Finistère, il ne reste que celle du Créac’h en activité, d’où l’utilité du recensement mis en chantier par le site Cornes de brume, à suivre aussi sur Twitter @kupaia
Le phare du Créac’h. Photo de @Yannick Le Gal
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