Fin d’après-midi en descendant Canebière. Bruyante, comme toujours. Suis tombé sur un cercle de silence, constitué de quelques femmes et hommes, installés Cours Saint-Louis, dans l’indifférence quasi générale. Sur leurs panneaux, j’ai lu ceci :
« Les Cercles de Silence regroupent des citoyens de tous horizons qui devant l’enfermement systématique des « sans-papiers » dans les Centres de Rétention Administrative (CRA) s’élèvent contre les atteintes à l’humanité des « sans-papiers » et à celle des exécutants d’ordres incompatibles avec leur propre dignité. Devant la gravité de la situation, les membres des Cercles de Silence désirent aller au-delà des mots et des cris. Ils expriment la force de leur réprobation et de leur interrogation avec les moyens de la non-violence, et spécialement le silence. Le silence des forts et des persévérants. Par le silence, ils écoutent leur propre conscience et font appel à la conscience de leurs concitoyens. »
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