À Mbour, la vie quotidienne est rythmée par l’appel à la prière lancé par le muezzin, cinq fois par jour. Ce soir-là, il y avait du vent dans les palmiers, venu de la mer toute proche. Nous avons cru à un orage imminent. Mais il n’a pas éclaté au-dessus de la ville. Le vent s’est calmé dans la nuit et lorsque le muezzin s’est mis à lancer son premier appel du matin, plus un souffle n’agitait la palmeraie. Est resté le souvenir de cette jeune femme frôlant les murs chauds des maisons, en bas dans la rue peuplée de sable et d’ombres.
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