Cette sublime Elégie de Jules Massenet, j’avoue ne l’avoir découverte qu’hier grâce à un post de mon vieux camarade Jean-Pierre Cottet sur le réseau social qui commence par F et finit par K. L’enregistrement date de 1931. Fédor Chaliapine en est l’interprète. Les grésillements du disque vinyl confèrent à ce morceau une beauté singulière. Sa mélancolie me touche. Tout comme les paroles.
Elégie
Rêve d’un bonheur effacé
Mon coeur lassé,
T’appelle en vain dans la nuit.
Tendres serments échangés,
Soirs enivrés, Vous reposez dans l’oubli!
C’est la fin des beaux jours
Ô souvenirs de nos brèves amours
La nuit descend lentement sur nos coeurs
L’automne effeuille les fleurs
La paix du soir vient adoucir nos douleurs,
Tout nous trahit, tout nous fuit sans retour,
Tout nous trahit sans retour.
Jules Massenet ( 1842 – 1912 )
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Savez-vous d’où vient ce texte ? Ce n’est pas le texte habituel quand c’est chanté en français. Dans les différentes versions qu’on peut écouter sur YouTube, seul Philippe Jaroussky chante ce texte.